Cas de référence commune de Mol

Dans un premier temps, les informations disponibles concernant le système d'égout ont été collectées. Il s’agit autant d’informations numériques qu’analogiques (p. ex. des plans conformes à la construction...) du réseau. Celles-ci sont collectées même si des données d’inspection historiques sont disponibles.
Toutes ces informations sont structurées et intégrées dans un système d'information sur les égouts (SIE). La commune a été guidée dans le choix du système SIE optimal et des fonctionnalités nécessaires.
Dans un deuxième temps, l’infrastructure stratégique d’égout a été identifiée sur la base des informations disponibles. C'est l'infrastructure qui, en cas de défaillance, entraînera les coûts les plus importants. Traditionnellement, on suppose que 20 % de l'infrastructure occasionnera 80 % des coûts en cas de défaillance (principe de Pareto). Le choix de l'infrastructure stratégique est en partie déterminé par des facteurs environnementaux et est donc déterminé en étroite collaboration avec les différents services communaux.
Dans un troisième temps, une analyse de risque est réalisée sur l'état actuel du système (structurel, hydraulique et écologique). Dans la mesure du possible, des informations connues sont utilisées ici (inspections existantes, inondations connues...), et dans d’autres lieux, on utilise des modèles théoriques (modèle de vieillissement, modèle hydraulique...).
Sur la base de cette analyse de risque, des points noirs (potentiels) sont identifiés et des actions de suivi (projets de rénovation, enquêtes supplémentaires, surveillance, etc.) sont élaborées.
Un devis est ensuite établi pour ces projets.
Sur la base du score stratégique de l'infrastructure et du risque de défaillance estimé, ces projets se voient également attribuer une priorité.
Dans un quatrième temps, les projets identifiés, ainsi que les projets d’extension future du système, sont ensuite intégrés dans un plan directeur et une planification financière pluriannuelle.

L'approche décrite ci-dessus a permis à la commune de passer de la gestion curative des égouts à une gestion proactive des égouts. Cela signifie que les ressources disponibles peuvent être utilisées de manière plus rentable. Pour la commune de Mol, les coûts annuels de gestion des égouts ont pu passer de 4 millions d'euros à 1,5 million d'euros par an. D'autres communes où la méthodologie a été appliquée montrent des résultats similaires.

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Économie de 63 % ou 2,5 millions d'euros/an sur la gestion des égouts

Introduction du défi

Mol possède un système d'égouts très développé. L'accent est mis sur l'entretien de l'infrastructure existante. La commune a demandé à Hydroscan d’établir un programme de conservation et d’entretien rentable.

Notre approche

Identification de 20 % de l'infrastructure responsable de 80 % des coûts en cas de panne

Notre solution

Passer de la gestion curative des égouts à une gestion proactive des égouts

Les avantages

Réduction des coûts annuels de gestion des égouts de 4 millions d'euros à 1,5 million d'euros : Économie de 63 %

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