Introduction du défi
Les 20 mai et 12 juin 2012, la commune de Beersel a été touchée par des précipitations extrêmes. De grandes parties de la commune ont donc dû faire face à des inondations et des coulées de boue. Vu que de telles inondations ont eu lieu plusieurs fois ces dernières années et au vu du changement climatique, le conseil communal a décidé avec le TMVW intercommunal (la Société intercommunale de Flandre pour l’approvisionnement en eau) de faire examiner le problème en profondeur. Il a été demandé à Hydroscan d’établir un plan d’action afin de limiter l’impact des prochaines inondations et d’ainsi réduire les dégâts éventuels.
Notre approche
Déterminer et hiérarchiser les mesures à prendre pour limiter les dégâts lors d'inondations futures
Hydroscan a mené une analyse intégrale visant à réduire les dégâts à l'avenir, a mis au point les mesures nécessaires pour limiter les dégâts dans le futur et a déterminé les priorités des mesures à prendre. De cette manière, les budgets disponibles ont pu être utilisés pour les étapes les plus critiques.
Lors de la première phase, HydroScan a établi en détail les points noirs dans le système d'alimentation en eau, notamment en consultant les services communaux de manière intensive. Sur la base de cette analyse, 32 zones de points noirs ont été identifiées, dont la taille des zones touchées variait de quelques maisons à des centres de villages entiers. Ensuite, la cause réelle des points noirs a été examinée plus en détail. Pour ce faire, un modèle intégral de gestion de l’eau a été élaboré dans Infoworks CS. Ce programme simule l’écoulement des champs, l’évacuation via les systèmes d’égout (y compris la modélisation eau-sur-la-rue) et via les cours d’eau existants.
Grâce à ce modèle intégral, les différents scénarios et les différents degrés extrémité de précipitation ont pu être calculés. Il a ainsi été possible d’identifier des points noirs qui sont uniquement causés par l'érosion et les coulées de boue provenant des champs. Grâce aux modèles de précipitations classiques de la procédure hydronaut, les points noirs causés principalement par les inondations provoquées par les égouts ont pu être déterminés. Les simulations d’évacuation extrême par les cours d’eau ont permis de mieux comprendre les points noirs également provoqués par des inondations causées par le débordement de cours d’eau.
À chaque fois, une estimation a été faite de la fréquence à laquelle le problème se pose. Afin de mieux comprendre le degré d'extrémité des précipitations pendant les périodes de nuisance, une analyse statistique des données disponibles sur les précipitations a également été réalisée.
À chaque fois, une estimation a été faite de la fréquence à laquelle le problème se pose. Afin de mieux comprendre le degré d'extrémité des précipitations pendant les périodes de nuisance, une analyse statistique des données disponibles sur les précipitations a également été réalisée.
Notre solution
Prévenir les dégâts, plutôt que prévenir les inondations en elles-mêmes
Sur la base des connaissances acquises sur la situation actuelle, des mesures ont par la suite été mises au point pour réduire les nuisances à l’avenir. L’objectif est donc de prévenir les dégâts, plutôt que prévenir les inondations en elles-mêmes Pour finir, des priorités ont été déterminées pour les différentes mesures.
Les avantages
Déploiement des premiers budgets disponibles pour les étapes les plus critiques afin de réduire les inondations
Cette approche d'étude intégrale a permis à la commune de Beersel de se faire une idée précise des problèmes liés à l'eau dans la commune et de produire une liste d'actions prioritaires comprenant des mesures. Grâce à cela, la commune peut mener une politique ciblée en matière de réduction des inondations sur son territoire.
Cette étude donne corps à la première piste de la dernière vision 3P de la Société flamande pour l’environnement sur la gestion des risques d’inondation multicouches qui combat les inondations par une combinaison de mesures d’infrastructure (protection), de techniques de construction adaptatives (prévention) et de gestion consciente des risques d’inondation présents (préparation).
En parallèle, la Société flamande pour l’environnement a lancé une étude visant à déterminer dans quelle mesure les habitations individuelles situées dans des zones à risque habitables peuvent être mieux protégées contre les conséquences des inondations (deuxième pilier de la stratégie multicouches de protection contre les inondations). L’étude en cours pourrait fournir des informations sur les zones les plus concernées à ce sujet.
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